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L'ordinateur n'a pas d'age...

La souris au berceau

Une dizaine de cédéroms à partir de 12 mois et une trentaine dès 2 ans, sans compter les périphériques spécialement développés pour les mains des bébés, la cible des éditeurs de contenus multimédia ne cesse de rajeunir. Stratégie marketing pour fidéliser dès le berceau ou opérations de séduction pour flatter les jeunes parents en mal de performance ? Ces deux arguments doivent se partager la part du gâteau. Car c'est un marché juteux qui ne cesse de croître (plus 20% en un an) et un phénomène de société directement lié à la généralisation des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne.

Qui sont les parents des enfants de moins de trois ans aujourd'hui ?
Des papas nés avec la génération « console » qui assument d'être des « adulescents » accros aux jeux en réseau et des mamans qui ont découvert Internet alors qu'elles étaient encore sur les bancs du lycée. Sans caricaturer, les 25-35 ans aujourd'hui sont plutôt à l'aise avec les nouvelles technologies qui font parties intégrantes de leur univers. Entrez dans l'appartement d'un jeune couple avec bébé aujourd'hui et vous ne serez pas surpris de croiser le papa devant une partie de Gran Turismo en attendant le biberon de 23h pendant que maman fait les soldes sur laredoute.fr.
Les bébés du deuxième millénaire baignent très tôt dans un univers multimédiatique. Il n'est pas bien étonnant qu'ils soient attirés, eux aussi, par ce qui a un tel pouvoir attractif sur leurs parents.

Mais est-ce une bonne raison pour mettre un enfant de moins de trois ans devant un ordinateur ?
Les détracteurs vous répondront que le tout petit, en pleine construction de soi, a besoin de toucher et de manipuler le réel, que le rayonnement de l'écran fragilise son œil encore en maturation et que l'enfant de moins de 6 ans, incapable de distinguer le réel et le virtuel, risque d'être bouleverser dans son appréhension du monde.
Ces arguments recevables et déjà véhiculés par les détracteurs de la télévision sont facilement contestables par les partisans de la souris dès le berceau. L'enfant à besoin de toucher pour grandir ? La souris et le clavier sont bien réels et des études révèlent que la pratique de l'ordinateur peut aider les tout-petits à affiner sa coordination main-œil, à surmonter certaines peurs de l'échec et à diversifier les méthodes d'éveil. Les rayonnements nuisent à leurs yeux ? Pas de problème, un enfant est incapable de se concentrer plus de dix minutes sur une même activité avant 2 ans et demi. L'enfant risque de perdre pied avec le réel ? Là encore le danger semble limité tant que l'enfant ne vit pas constamment dans un univers virtuel. Sur cette question, il y a sûrement plus de matière à s'inquiéter du temps passé devant la télévision par certains jeunes enfants. Au moins, devant l'ordinateur le tout-petit est accompagné, souvent par un papa qui profite de son attrait pour les nouvelles technologies pour partager un moment complice et ludique avec son bébé.
La lutte entre les partisans du pour et du contre est donc sans fin. Et si le débat se situait finalement sur un autre terrain ? On met en cause l'outil mais on ne parle jamais du contenu. La question n'est peut-être pas de savoir si l'ordinateur est bon ou mauvais pour un moins de 3 ans mais s'il existe, tout simplement, de bons produits multimédias pour cette tranche d'âge.

En dehors de l'adaptation aux capacités psychomotrices du bébé, ces produits sont-ils bien adaptés à ses besoins ?
Sur le marché des moins de trois ans, on rencontre quatre grandes catégories de produits. Sur Internet, l'offre pour les bébés émerge doucement et ne prône pas toujours l'interactivité au profit d'astuces et d'activités à imprimer. Sur cédéroms, les créations originales comme Akakliké ou la série des albums-cédéroms de Corinne Chalmeau chez Albim Michel (Toc toc toc !, Ding Dong et Bip bop bip) sont rares mais souvent originales, graphiquement réussies et bien adaptées à l'âge visé. Les titres issus de la littérature jeunesse ou de séries télévisées rencontrent un grand succès (Arc-en-ciel, Le pique-nique de Loulou le pou, Petit ours brun, Tchoupi, Oui-Oui…). Les héros sont devenus des marques dont la licence se décline en une multitude de produits dérivés dont le cédérom fait parti. Les enfants entretiennent un rapport affectif très fort avec les héros de leur livre ou dessin animé avec lesquels ils peuvent enfin interagir sur l'ordinateur. La dernière catégorie concerne les titres issus du parascolaire. Face au succès des produits multimédia d'accompagnement scolaire auprès des parents, les éditeurs n'ont pas attendu longtemps pour inventer un petit frère à Adibou et Lapin Malin. Idéal pour fidéliser les jeunes parents qui fantasment sur leur graine de génie avant même l'entrée à l'école.
Et c'est bien là que le bas blesse. Tous les cédéroms pour les bébés souffrent de l'appellation "ludo-éducative" dont ne peuvent se séparer leurs aînés. Même dans les titres les plus créatifs, peu de place est laissée à la liberté et la créativité. Quel plaisir de construire une pyramide de cubes ou de fabriquer une tête de bonhomme en fruits et légumes ! Oui mais sur cédérom la pyramide est pré-calculée, les cubes ont un emplacement bien précis et si les concombres sont des yeux ils ne peuvent pas devenir des oreilles. Quel dommage que les petits soient déjà si formatés dans leurs activités multimédia où la progression passe invariablement par la réussite de ce qui a été demandé. Le bébé est en apprentissage permanent mais sa construction passe aussi par la découverte, la création et le plaisir de mettre ses Legos dans le dos de Monsieur Patate. Bref, de ne pas toujours faire exactement ce qu'on attend de lui.

N'a-t-il pas le temps pour tout ça ?
Si votre bébé semble attiré par l'ordinateur, il a surtout envie de partager avec vous cette activité qui vous capte tant. Prenez-le sur vos genoux et raconter lui ce que vous faites. Et si vous venez d'investir dans un beau clavier ergonomique avec souris sans fil, faites-lui cadeau de votre vieux clavier aux touches bruyantes, c'est finalement la plus belle initiation à l'informatique que vous pourrez lui offrir.
Axelle Desaint

Encore plus haut...




Le Burj Dubaï est officiellement le plus haut gratte-ciel du monde
En atteignant récemment une
hauteur de 512,10 mètres pour 141 étages, le Burj Dubaï est désormais la construction la plus haute au monde. L'édifice a dépassé la tour Taipei 101 (ou Taïpeh 101) à Taiwan, qui détenait le précédent record avec 508 mètres.





Le Burj Dubaï compte maintenant plus d'étages que n'importe quelle autre construction dans le monde. Lors de son achèvement prévu fin 2008 - début 2009, l'édifice sera la structure la plus grande du monde au regard de chacune des quatre catégories définies par le CTBUH (Council on Tall Buildings and Urban Habitat). Les critères des catégories sont tous basés à partir du rez-de-chaussée de l'entrée principale de la construction:- hauteur jusqu'au sommet de la structure (pouvant inclure une antenne) ;- hauteur jusqu'au sommet de la flèche (sommet architectural);- hauteur de l'étage habité le plus élevé ;- hauteur jusqu'au toit de l'immeuble (c'est-à-dire hauteur jusqu'au plafond de l'étage habité le plus élevé si la flèche n'est que décorative et non occupée).

La hauteur et le nombre d'étages (peut-être 166 ?) définitifs, qui font l'objet de débats dans les médias et parmi les experts, n'ont pas été encore révélés. Mais déjà, la tour monopolise les records en ce qui concerne son ingénierie technique et architecturale. Une fois terminé, le Burj Dubaï aura nécessité 330 000 mètres cubes de béton, 39 000 tonnes de poutrelles d'acier, 142 000 mètres carrés de verre et 22 millions d'heures-homme.

Le gratte-ciel sera équipé de 56 ascenseurs se déplaçant à des vitesses comprises entre 1,75 et 10 mètres par seconde et pour certains pourvus de cabines panoramiques à double pont pouvant transporter 42 personnes à la fois. Plus de 313 700 mètres cubes de béton armé et 62 200 tonnes d'acier renforcé ont été utilisés jusqu'ici. Le Burj Dubaï détient le record de hauteur de pompage vertical de béton avec plus de 460 mètres. Le record précédent était détenu par Taipei 101 avec 448 mètres.

Le Burj Dubaï a été conçu en tenant compte des effets du vent et des mouvements sismiques. Un béton à haute résistance compose la superstructure de la tour, qui repose sur de grands piliers en béton renforcé. La dalle de fondation de 7 500 mètres carrés et les piles de 50 mètres de profondeur sont imperméabilisés et bénéficient d'une protection cathodique contre la corrosion.

Le Burj Dubaï est devenu la construction la plus haute du monde en 1 276 jours, les premiers travaux d'excavation ayant commencé en janvier 2004. Plus de 5 000 techniciens et ouvriers sont employés sur le site. Des élévateurs de grande capacité et les plus rapides du monde, avec une vitesse pouvant atteindre 2 mètres/seconde (120 mètres/minute), permettent de déplacer rapidement hommes et matériel.

L'immeuble se situera en plein milieu de Downtown Burj Dubai, un projet d'aménagement du centre ville de Dubaï de 2 kilomètres carrés et d'un coût total de 20 milliards de dollars. Le gratte-ciel comportera des zones résidentielles, hôtelières et commerciales, un centre d'affaires, quatre piscines de luxe et des spas, une plateforme panoramique d'observation au niveau 124 et 14 000 mètres carrés d'équipements de fitness...
Source: World Architecture News


Elections législatives en Suisse


Mais ou est la neutralitée... Du noir, ils préfèrent l'or, ou les caisses..., vive le blanchiment...


Merci Google Earth...

Bravo l'architecte!!!, et surtout bravo aux satelites espions US, qui visiblement, ne survole pas leur propre patrie. A croire qu'il n'y avait pas de vue de dessus sur les plans de construction...












Titeuf, explique la Vie...






































































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