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Quand l'Elysée récrit l'histoire



COMMEMORATIONS - Dans un communiqué, il évoque de l'«armistice du 8 mai 1945»...
Est-ce l'émotion qui a submergé l'Elysée en évoquant les commémorations du 8 mai 1945? Toujours est-il que le communiqué édité pour annoncer l'événement contient une belle boulette historique. Le document évoque en effet «l'armistice du 8 mai 1945», or la Seconde Guerre mondiale ne s'est pas achevée par un armistice, mais par la reddition des nazis. C'est bien la Première Guerre mondiale qui s'est terminée par un armistice, signé le 11 novembre 1918.

Plus que trois !!!!


"Je vous ai promis le plein emploi, je vais me battre pour le plein emploi. J'ai dit que le pouvoir d'achat était un grave problème, je me battrai pour le pouvoir d'achat. […] Je veux dire à chacune et à chacun d'entre vous que je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas"

Nicolas Sarkozy, place de la Concorde, le 6 mai 2007

- Juillet 2007, à Dakar, au Sénégal, Nicolas Sarkozy prononce cette phrase qui déclenchera une polémique : « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».

- Janvier 2008, au cours d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy lance coup sur coup : « Avec Carla, c’est du sérieux » puis « Vous voulez que je vide des caisses qui sont déjà vides »

- Février 2008, deux jours après son mariage avec Carla Bruni, Nicolas Sarkozy se rend à Gandrange, en Moselle, où les ouvriers viennent d’apprendre que 595 emplois sur 1000 vont être supprimés. Le Président leur lance : « Gandrange, il faut avouer que comme voyages de noces, il y a mieux ! ». Et : « Je reviendrai moi-même dans l’usine pour annoncer la solution qu’on aura trouvé. Je ne vous laisserai pas tomber ». Le Président n’est jamais revenu et Gandrange a fermé.

- Février 2008, au salon de l’Agriculture, Sarkozy s’énerve contre un passant qui refuse de le saluer et jette un « casse toi pauv’ con ».

- Juillet 2008, au cours d’un conseil national de l’UMP : « Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit ».

- Février 2009, au cours d’une émission télé, Sarkozy confie : « Il faut toujours regretter les petites phrases ».

- Mars 2009, au cours d’un cocktail à l’Élysée avec les parlementaires UMP, le Président leur affirme : « J’ai la banane ! ».

Danse avec les robots

C'est une première mondiale. Des robots volent la vedette aux hommes sur les planches d'un théâtre. Sur scène les machines se déplacent en toute autonomie et sont même capables d'éviter les obstacles, grâce à des capteurs lasers. « Pour nous, c'est la concrétisation d'un rêve, d'un rêve de science fiction. Nous parlions il y a quelques années d'avoir un robot chez nous pour nous assister au quotidien. En voyant maintenant ces robots sur scène on constate que c'est déjà une réalité » se réjouit Pierre Lamont, ingénieur chez bluebotics, les constructeurs des robots.

« Jouer pour deux »

L'interaction homme-machine n'est pourtant pas pleinement réalisée puisque la plupart des mouvements des robots sont programmés à l'avance. Pour donner l'illusion d'une chorégraphie spontanée, les acteurs doivent donc suivre le rythme avec une précision métronomique. Si le timing n'est pas parfait, tout s'effondre : « On ne peut pas tout à coup laisser respirer les choses différemment entre deux actions. On doit absolument garder le rythme, sinon on a l'impression que nous sommes à côté de la plaque » précise la comédienne Laurence Iseli, avant d'ajouter « quand on joue avec un robot il faut jouer pour deux car le robot ne parle pas, il ne donne pas la réplique et ne réagit pas à nos actions ».

Plus qu'un exploit technologique

Ce monde métallique, muet et anonyme a germé dans l'esprit de Christian Denisart il y a dix ans déjà. Aujourd'hui, le metteur en scène lausannois savoure de voir enfin cet univers imaginaire se matérialiser sur scène. Il insiste toutefois : « Si on fait un exploit technologique c'est raté. Si les gens ne retiennent que la dimension technique c'est raté. On essaie de raconter une histoire et on veut montrer que ces machines peuvent devenir des personnages. » Plus qu'une prouesse technique, le spectacle se veut en effet davantage une fable contemporaine: L'histoire d'un homme qui préfère les robots aux humains. Allant même jusqu'à remplacer par un automate la femme qu'il ne parvient pas à séduire. Or, il l'apprendra, remplacer les hommes par des machines comporte un risque : celui de se retrouver au final, plus seul encore….