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Fabriquer son propre sextoy peut parfois avoir des conséquences désastreuses.

En plein boom du « do it yourself » (fais-le toi-même) et du fait maison, de nombreuses personnes expérimentent. Un peu trop parfois. Un couple est arrivé aux urgences du Centre Hospitalier du comté de Prince George dans le Maryland après que la femme se soit blessée au sexe. La faute à un sextoy-scie sauteuse !

Voulant « donner du plaisir à sa femme », l’homme a empalé un godemiché sur la lame de l’appareil électrique. Dans le mouvement, la lame a fendu le sextoy puis lacéré le vagin de la femme. Malgré de sévères blessures, cette dernière n’en veut absolument pas à son partenaire, évoquant un acte « consenti ». A défaut de ne plus sentir son con ?

Source : NBCnewyork.com

Le jour où Google News vacilla...

L’annonce de la mort de Michael Jackson a littéralement affolé les internautes. En quelques heures, jeudi soir dernier, le trafic vers les sites d'information du monde entier a progressé de 50 %. Provoquant pannes et messages incohérents sur nombre de sites. Et faisant même trembler le géant Google sur ses bases.

Jeudi soir dernier, un électrochoc parcourt le monde. Et que fait le monde quand il apprend la mort de Michael Jackson : il se précipite sur la Toile. La secousse émotionnelle devient secousse technique : les sites par lesquels passe l'information sont victimes de bugs informatiques et doivent temporairement fermer. Le lendemain, le Wall Street Journal titre sur son blog : « Le jour où internet faillit mourir ».

On n'avait jamais vu ça sur Google News.
Battus les records de visites pendant l'élection de Barack Obama. Dans les cent premières recherches surGoogletrends jeudi, le sujet (sa mort, ses chansons, sa famille) est présent à 29 reprises. Encore faut-il que le moteur de recherche fonctionne...

Pendant les 25 minutes suivant la confirmation de la mort de Bambi,
voici donc ce que l'on pouvait lire : « Nous sommes désolés. » La page de résultats est aussi blanche que la peau de Michael Jackson. S'y ajoute un paragraphe explicatif : « Votre requête ressemble étrangement à des requêtes automatisées provenant d'un virus informatique ou d'une application de type spyware. Nous devons protéger avant tout nos utilisateurs et ne pouvons traiter votre requête pour l'instant. »Croyant au piratage massif, Google se paralyse. Autant de personnes avec une seule et même recherche soudaine et imprévisible, cela ne pouvait être que suspect. Quand le décès du roi de la pop fait vaciller le roi du Net.

Si Google a appliqué une mesure de protection,
de nombreux autres sites ayant vu déferler les internautes ont dû, eux, fermer temporairement. Selon Akamai, qui suit la consommation en ligne, le trafic vers les sites d'information du monde entier a progressé de 50 %. Au premier rang desquels le L.A. Times, principale source d'information. En une heure, ce sont plus de 2,3 millions de pages qui sont consultés. C'en est trop, le site plante.

Il n'est pas le seul. Selon Keynote Systems, la fiabilité des sites d'information est tombée de 100 % à 86 % ce jeudi, alors que le temps pour afficher les pages d'accueil doublait, atteignant 8,9 secondes. Le plus touché étant TMZ, un site people à scandales qui diffusa l'information en premier et qui, victime de son succès, dut fermer les heures suivantes.

La page Wikipedia de Jackson
a été l'objet d'une vive lutte entre internautes pour savoir qui mettrait le plus rapidement à jour. Perclus de conditionnels et de rumeurs, l'administration du site gèle la page. Quelques dizaines de minutes plus tard, c'est elle-même qui mettra en ligne l'annonce officialisée du décès.

Autre victime, la messagerie instantanée d’AOL, qui a subi 40 minutes de mise en quarantaine. Même sort pour le site communautaire >4chan, plate-forme de vannes agressives, qui n'a pas résisté à l'attroupement d'internautes.

Les sites Twitter et Facebook ont connu des fortunes diverses. Le premier a accusé le coup. Le flux s'est ralenti, et l’option recherche a été momentanément supprimée. Il faut dire que Michael Jackson a été twitté 5 000 fois par minute, soit un tweet sur quatre. L'afflux de statuts était aussi massif sur Facebook. Trois fois plus que d'habitude d'après la direction. Mais la maintenance du site n'en a pas fait les frais.

Jeudi dernier, les circonstances étaient certes exceptionnelles. Pour une fois, les sites d'informations ne sont pas livrés à une course de vitesse, mais à une lutte pour leur survie.