Pages

La (de plus en plus) grande Muraille de Chine

C’est l’une des plus imposantes constructions jamais réalisées par l’homme : la muraille de Chine. Et une étude scientifique vient de révéler qu’elle est beaucoup plus longue qu’on ne le pensait jusqu’à aujourd’hui.


On la savait déjà grande, mais elle est en fait immense. Initialement estimée à 6.300 km, la Muraille de Chine s’étend en réalité sur 8.851,8 kilomètres !

Jusqu’ici "mesurée" sur la base de récits historiques, cet ouvrage du patrimoine chinois n’avait jamais fait l’objet de véritables relevés cartographiques.

C’est chose faite puisque sa longueur réelle vient de faire l’objet de deux années d’études réalisées par l’Administration d’Etat chargée du Patrimoine culturel, au moyen d’outils high-tech, tels que le GPS, mais aussi technologie infrarouge et autres technologies modernes, ayant notamment permis de découvrir des portions ignorées dans les montagnes et les déserts.

Faite de 6.259,6 kilomètres de murs, 359,7 km de tranchées et 2.232,5 km de barrières naturelles (montagnes, rivières), la Muraille de Chine a aussi révélé ses failles.  "La Grande muraille est en péril, avec deux principales menaces : le changement climatique et les constructions massives d’infrastructures", a notamment souligné le directeur de l’Administration du Patrimoine culturel Shan Jixiang, cité par le China Daily.


6€ le litre de biocarburant à base d’algues

Alors que l’on parie beaucoup sur le développement des carburants verts, il n’est pas inutile de rappeler certaines réalités économiques qui en font, pour l’instant, des objets impropres à une consommation de masse.


Pas de solutions miracle en vue du côté des biocarburants, comme le précise AltDotEnergy qui revient sur la dimension économique de la production de carburants à partir d’algues. Les témoignages recueillis par l’excellent site d’info sur les énergies alternatives jettent un froid certain sur les enthousiastes de la voiture verte.

John Benemann, directeur d’un programme international sur les biocarburants, explique où réside le problème : « Même si la R&D s’avère fructueuse techniquement et économiquement (c’est à dire quelles que soient les conditions de l’économie mondiale), je suis désolé de dire que le manque d’espace et d’eau font que les algues ne pourront pas résoudre le problème du réchauffement climatique ». Jusqu’ici rien de bien nouveau, même chez les plus optimistes, on sait qu’il faudra dans les années à venir développer plusieurs sources d’énergies vertes pour atteindre un « mix énergétique » satisfaisant.

Le problème réside plus dans le prix de ce carburant vert. Ainsi l’étude de Krassen Dimitrov montre t-elle qu’un prix « viable » pour le carburant à base d’algues serait de 20$ le gallon, soit, après conversion, environ 4€ le litre. Le prix de l’essence classique aurait donc encore une belle marge devant lui ! Mieux, ou pire, c’est selon, Bryan Wilson, fondateur de Solix BioFuels, estime qu’un prix viable atteindrait même les 33$ pour un gallon, soit environ 6€ le litre. « Nous pouvons produire du biocarburant à base d’algues, mais à un coût de revient de 32,81$ le gallon, à cause de l’énergie requise pour faire circuler les gaz à l’intérieur des bioréacteurs où l’algue pousse, sans parler de l’énergie nécessaire à l’assèchement des algues ».

Et c’est bien là que le bat blesse : le surcoût est lié à une dépense d’énergie, c’est à dire que la production de biocarburants (sous cette forme là, en tout cas) est énergivore… ce qui fait un peu tâche. Le programme reste donc d’actualité pour la recherche, mais pas pour une commercialisation
.